© Tous droits réservés


L'ensemble des textes de ce blog est soumis aux droits d'auteur. Toute reproduction ou utilisation est soumise à l'autorisation exclusive de Mathilde Colley.

vendredi 29 avril 2022

Vie

Ô toi l’animal

Toi qui es mon ami

Toi à qui je souris

Comme j’aime ta compagnie

 

Ô toi le végétal

Toi qui bien me nourris

Toi qui me donnes les fruits

Comme j’aime quand tu fleuris

 

Ô toi le minéral

Toi le support de vie

Toi qui sembles sans esprit

Comme tu m’éblouis

 

Ô toi le principal

Toi l’essence de vie

Toi divine énergie

Comme tu es infini

samedi 23 avril 2022

En rage

Dieu que je suis en rage

Quand je vois les images

De peuples pris en otage

Par quelques fous sauvages

 

Dieu que je suis en rage

Quand je vois les blessures

Qui toute la vie perdurent

Bien après la torture

 

Dieu que je suis en rage

Quand je vois la bêtise

D’une élite en chemise

Encore souvent transmise

 

Dieu que je suis en rage

Quand je vois le respect

Qui se fait plus discret

Qui devient sourd et muet

 

Dieu que je suis en rage

Quand je vois la misère

Qui chaque jour indiffère

Les industries minières

 

Dieu que je suis en rage

Quand je vois disparaître

Sans que beaucoup s’inquiètent

Ma si belle planète

samedi 16 avril 2022

Flâner

Flâner durant des heures

Apaiser son humeur

N’est-ce pas un des meilleurs

Chemins vers le bonheur

 

Qu’il est si bon parfois

D’adoucir ses émois

D’une balade dans les bois

D’une rencontre avec soi

 

Le cœur aime la nature

Comme le corps boit l’air pur

Il y trouve nourriture

Qui panse les déchirures

 

Rêverie révèle toujours

Une fleur sur le parcours

Qui vient porter secours

À l’âme en quête d’amour

vendredi 8 avril 2022

Prière

J’aimerais tant d’une prière

Effacer la misère

Que le ciel et la terre

Soient exempts de toute guerre

Je rêverais les soustraire

Aux blessures séculaires

Que les plaies meurtrières

Se ferment de concert

Et balaient les enfers

De ceux qui ont souffert

Il y a tant de rivières

Et tant de belles clairières

Que la folie guerrière

A souillé de viscères

Elles portent en elles la chair

D’un fils ou d’une grand-mère

Personnages ordinaires

Que l’ennemi a fait taire

J’aimerais tant d’une prière

Effacer les cimetières