Fidèle ami de l’Homme
Tu es mort dans ses guerres
Affrontant les enfers
Comme tu fus bête de somme
Durant des millénaires
En labourant ses terres
Et encore aujourd’hui
Tu cours et tu subis
Pendant que l’Homme parie
Or jamais tu n’as fui
Quand au milieu des cris
Tu sacrifiais ta vie
Parfois quand tu n’es pas
L’esclave d’un enfant
Ou bien de ses parents
Tu es simplement là
À brouter dans un champ
Vivant tes derniers temps