Quoi de plus permanent
Que toi le changement
Tu fais de nous enfants
Des vieillards impotents
Mais c’est en t’acceptant
Que l’on devient plus grand
Le moindre être vivant
Subit tes arguments
Tu crées évidemment
Le jeu fertilisant
Qui à travers le temps
Produit les figurants
Ce n’est qu’en flétrissant
Que la fleur d’un moment
Donne le fruit gourmand
Ou que le firmament
Devient si luxuriant
C’est donc en t’accueillant
Que je me sens vivant